Contrairement à une traduction automatique, une mémoire de traduction n’est pas issue d’un moteur mais d’un logiciel de TAO (Traduction Assistée par Ordinateur) à la suite d’une traduction humaine. Une mémoire de traduction (MT) est donc une base de données créée à partir d’une traduction professionnelle.

Elle permet de garder en mémoire (phrase par phrase) tout ce qui a été traduit et validé pour un client dans une combinaison linguistique donnée (français-anglais par exemple). Elle garantit donc une homogénéité des traductions dans le temps. De plus, lors d’une nouvelle demande, elle pré-traduit ce qu’elle contient déjà en mémoire, permettant ainsi à l’agence de ne facturer que les nouvelles phrases et donc d’optimiser les coûts de traduction.

Une mémoire de traduction est un outil important dans le processus de qualité à condition de respecter certaines règles essentielles :

  • que la segmentation (construction) du texte source soit bonne. Si les phrases sont coupées par des retours à la ligne par exemple, il sera difficile d’obtenir une MT exploitable pour de futures traductions, qui risquent d’être segmentées différemment.
  • qu’elle soit corrigée et mise à jour si le client apporte des modifications postérieures à une traduction.
  • qu’elle ne comporte pas de segments provenant d’une traduction automatique brute ou légèrement post éditée. Elle doit contenir uniquement des traductions relues et approuvées par le client.