On parle de transcription dans le domaine de la vidéo. C’est le fait de mettre par écrit le discours oral d’une personne. L’objectif principal de la transcription est la création de scripts ou de fichiers de sous-titrage, soit dans la langue de la vidéo, soit dans une langue étrangère. Elle sert également de fichier source pour la traduction des sous-titres. 

Ces dernières années, la vidéo fait de plus en plus appel au sous-titrage pour des raisons pratiques (s’affranchir des accents locaux, regarder la vidéo sans activer le son, visualiser certains noms propres…). Les études récentes montrent qu’une vidéo sous-titrée est nettement plus regardée qu’une vidéo simple.

La transcription doit respecter au maximum les règles de langage écrits dans la langue concernée. La création d’un fichier de sous-titrage de type SRT, VTT, SUB…doit également respecter des règles strictes pour optimiser la lecture des sous-titres (un maximum de 40 à 45 caractères par ligne en fonction du format de la vidéo, 2 lignes maximum par sous-titre…).

Au même titre qu’une traduction classique, le sous-titre traduit ne doit pas être un mot à mot du sous-titre source, il doit véhiculer le sens général et s’adapter aux us et coutumes de la langue concernée.

Des plateformes web comme Youtube proposent des transcriptions automatiques de leurs vidéos. Même si leur qualité reste encore très discutable, cette tendance s’impose de plus en plus. L’idéal étant bien entendu de faire appel à un transcripteur professionnel et humain, capable de générer un fichier de sous-titrage de grande qualité, contenant des timecodes précis, nécessaires à son affichage.

D’une manière générale, tout dépend de l’utilisation et de l’importance de la vidéo à sous-titrer. Pour une diffusion longue durée à grande échelle ou véhiculant l’image d’une entreprise, une qualité optimum des sous-titres est nécessaire.